Voici un fondamental de l'idéologie révolutionnaire: " du passé faisons table rase ". Assurément, ce programme à lui seul peut justifier la dite révolution, ce qui est bien pratique.
Notons que si cela attire les idéaliste de tous poils et les illuminés de tous crins, il n'y a rien de plus incertain; en effet, tout détruire pour rebâtir sur de bonnes bases implique non seulement que l'ancienne construction n'était bonne à rien, mais aussi que la nouvelle sera meilleure. A ma connaissance, aucune des 2 conditions n'est jamais remplie; pourtant, et malgré les échecs successifs, l'idéologie perdure, et si ses tenants s'acharnent, il ne se trouve pas beaucoup de détracteurs en face pour les discréditer.
Or ce cancer révolutionnaire est aujourd'hui infiltré partout: régimes politiques, gouvernances, culture, arts, moeurs, langues, enseignement... avec ceci de notable qu'il est aisé de détruire, mais très difficile de reconstruire, les rares fois où l'erreur est admise...
Ainsi, nous ne verrons plus les églises romanes rasées pour laisser place au béton, et les armoiries de nos villages s'oublient, remplacées par des logos stylisés; heureusement, il nous reste un peu de rite extraordinaire pour nos oraisons dominicales.
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