Voilà rendues publiques, après l'étude approfondie de notre administration locale, les propositions du "comité Balladur": cris d'orfraie aujourd'hui, et nous pouvons prévoir sans trop de risque que peu de ces propositions seront effectivement mises en oeuvre demain.
Si tout le monde s'accorde sur le gâchis causé par les doublons, l'inefficacité de nombre de structures locales, nul consensus sur les remèdes... C'est que nos politiciens sont davantage préoccupés par les avantages personnels et les idéologies de bas étage, que pas le bien commun ou l'intérêt supérieur; sans compter la sacro-sainteté de toute institution révolutionnaire, donc intouchable sauf à brader la République...
Pourtant, la réalité historique présente des structures bien définies:
- La commune, issue des anciennes paroisses
- Le pays, avec son homogénéité
- La province, forgée par l'histoire
Par ailleurs, l'évolution pratique a rendu nécessaire d'autres structures:
- L'intercommunalité, pour la gestion de services
- Les structures déconcentrées de l'Etat
Le comité de "Mon village" propose donc:
- Suppression des départements, régions, cantons et autres structures révolutionnaires
- Fusion des communes contigües
- Création de pays (400-500) correspondant à la réalité historique et culturelle, au sein desquels se mettra en place "l'intercommunalité"
- Re-création des provinces historiques
- Donc 3 niveaux, avec nouvelle répartition des compétences
- Et pour le plaisir: création de nouvelles plaques d'immatriculation, avec comme en Suisse, Andorre ou Autriche, armoiries provinciales...
jeudi 26 février 2009
mercredi 7 janvier 2009
De la bonne utilisation du crédit
En théorie, le crédit permet la constitution d'un capital, c'est à dire qu'il sert à investir.
Cette notion de crédit 'd'investissement' s'oppose évidemment à celle de crédit 'de fonctionnement' (crédit à la consommation)
Aujourd'hui, ce dernier crédit est prédominant: l'Etat s'endette pour payer ses fonctionnaires, les entreprises pour du matériel courant, les ménages pour leur téléviseur, voire pour leurs courses alimentaires.
Or, si un emprunt en cours concerne un bien qui n'est plus exploitable (bien n'existant plus avant d'être remboursé), cela signifie qu'il y a surendettement latent, puisque pour posséder le même bien on doit s'endetter à nouveau, et ainsi entrer dans une spirale de crédit sans fin et d'amortissement négatif.
Dans un premier temps, on voit donc bien qu'un emprunt ne peut logiquement concerner qu'un bien dont la durée de vie est supérieure à la durée de remboursement; dans un second temps, on peut "sécuriser" cette notion, donc l'emprunteur, en écartant les biens dont le risque d'avoir une durée de vie écourtée significativement par rapport aux prévisions initiales est important (automobiles, électronique...). Enfin, on peut considérer qu'un investissement n'a de valeur que s'il permet un enrichissement durable, donc transmissible.
On distingue donc:
- Le crédit pour l'investissement durable (immobilier, capital d'entreprise, grands travaux...)
- Le crédit pour l'investissement ponctuel ou appelé à être renouvelé (gros équipement, véhicules...)
- Le crédit pour la consommation exceptionnelle (électroménager, petit équipement...)
- Le crédit pour la consommation courante (Paiement de salaires, alimentaire, vestimentaire...)
La première catégorie doit être accessible au plus grand nombre (sa vocation étant d'enrichir)
La seconde, plus risquée devrait être réservée aux personnes les moins fragiles,
La troisième ne devrait pouvoir être accessible que de façon exceptionnelle et limitée
La dernière ne devrait même pas pouvoir exister.
Cette notion de crédit 'd'investissement' s'oppose évidemment à celle de crédit 'de fonctionnement' (crédit à la consommation)
Aujourd'hui, ce dernier crédit est prédominant: l'Etat s'endette pour payer ses fonctionnaires, les entreprises pour du matériel courant, les ménages pour leur téléviseur, voire pour leurs courses alimentaires.
Or, si un emprunt en cours concerne un bien qui n'est plus exploitable (bien n'existant plus avant d'être remboursé), cela signifie qu'il y a surendettement latent, puisque pour posséder le même bien on doit s'endetter à nouveau, et ainsi entrer dans une spirale de crédit sans fin et d'amortissement négatif.
Dans un premier temps, on voit donc bien qu'un emprunt ne peut logiquement concerner qu'un bien dont la durée de vie est supérieure à la durée de remboursement; dans un second temps, on peut "sécuriser" cette notion, donc l'emprunteur, en écartant les biens dont le risque d'avoir une durée de vie écourtée significativement par rapport aux prévisions initiales est important (automobiles, électronique...). Enfin, on peut considérer qu'un investissement n'a de valeur que s'il permet un enrichissement durable, donc transmissible.
On distingue donc:
- Le crédit pour l'investissement durable (immobilier, capital d'entreprise, grands travaux...)
- Le crédit pour l'investissement ponctuel ou appelé à être renouvelé (gros équipement, véhicules...)
- Le crédit pour la consommation exceptionnelle (électroménager, petit équipement...)
- Le crédit pour la consommation courante (Paiement de salaires, alimentaire, vestimentaire...)
La première catégorie doit être accessible au plus grand nombre (sa vocation étant d'enrichir)
La seconde, plus risquée devrait être réservée aux personnes les moins fragiles,
La troisième ne devrait pouvoir être accessible que de façon exceptionnelle et limitée
La dernière ne devrait même pas pouvoir exister.
mardi 6 janvier 2009
Au royaume des aveugles...
Les borgnes sont rois;
Ce fut ma première pensée ce matin, alors qu'un éminent journaliste annonçait que les Françaises faisaient "beaucoup d'enfants".
Tellement beaucoup: en fait 1,95 enfant par femme très exactement en 2007 (Source INSEE), soit moins que le seuil de renouvellement des générations (2,1) pas vraiment de quoi pavoiser...
C'est pourtant bien supérieur aux indices allemand ou espagnol (1,3), mais inférieur à celui des femmes américaines (Etats-Unis: 2,1)
Sans même polémiquer sur l'origine ethnique des femmes fécondes en France, force est de constater que sans l'apport de l'immigration, la population française ne se renouvelle pas, c'est mathématique; être moins pire que les autres ne suffira pas à sauver la population française.
Ce fut ma première pensée ce matin, alors qu'un éminent journaliste annonçait que les Françaises faisaient "beaucoup d'enfants".
Tellement beaucoup: en fait 1,95 enfant par femme très exactement en 2007 (Source INSEE), soit moins que le seuil de renouvellement des générations (2,1) pas vraiment de quoi pavoiser...
C'est pourtant bien supérieur aux indices allemand ou espagnol (1,3), mais inférieur à celui des femmes américaines (Etats-Unis: 2,1)
Sans même polémiquer sur l'origine ethnique des femmes fécondes en France, force est de constater que sans l'apport de l'immigration, la population française ne se renouvelle pas, c'est mathématique; être moins pire que les autres ne suffira pas à sauver la population française.
dimanche 2 septembre 2007
Pays, Nation, Etat
Commençons par 3 définitions simples:
Un pays est une unité géographique, une nation est un groupement humain, un état est une organisation politique. Les 3 sont donc distincts, mais souvent interdépendants.
Quelques exemples simples:
Le Liechtenstein est un pays et un état composé d'une nation.
Le Vatican est un état mais n'est pas composé d'une nation.
Feu l'empire Austro-hongrois était un état composé de plusieurs nations (d'où le terme "empire").
De nombreux pays peuvent former un seul état (discontinuité géographique), et un seul pays peut abriter plusieurs états...
En fait, les combinaisons et possibilités sont nombreuses, et la logique 1 pays, 1 état, 1 nation n'est pas forcément la plus courante; pour couronner le tout, le pays et la nation peuvent se définir à plusieurs échelles (ex: la nation britannique comprends les nations écossaise, galloise, irlandaise. Le pays de France contient le pays breton, qui lui même contient le pays bigouden...)
La légitimité d'une nation, d'un état ou d'un pays en tant que tels n'est donc pas tant établie par des critères "objectifs" (ethnie, langue, coutumes, frontières naturelles...) car ces critères sont variables selon l'échelle, que par des critères historiques (injustices "légitimées" par le temps) et subjectifs (sentiment d'appartenance à un groupe) ce qui explique que cette légitimité évolue au fil des siècles, d'où l'importance de la cohérence et de la cohésion nationales, car l'état tire sa force de la nation qui le compose.
La Gaule unifiée peut défier l'univers, disait le vieux Jules...
Un pays est une unité géographique, une nation est un groupement humain, un état est une organisation politique. Les 3 sont donc distincts, mais souvent interdépendants.
Quelques exemples simples:
Le Liechtenstein est un pays et un état composé d'une nation.
Le Vatican est un état mais n'est pas composé d'une nation.
Feu l'empire Austro-hongrois était un état composé de plusieurs nations (d'où le terme "empire").
De nombreux pays peuvent former un seul état (discontinuité géographique), et un seul pays peut abriter plusieurs états...
En fait, les combinaisons et possibilités sont nombreuses, et la logique 1 pays, 1 état, 1 nation n'est pas forcément la plus courante; pour couronner le tout, le pays et la nation peuvent se définir à plusieurs échelles (ex: la nation britannique comprends les nations écossaise, galloise, irlandaise. Le pays de France contient le pays breton, qui lui même contient le pays bigouden...)
La légitimité d'une nation, d'un état ou d'un pays en tant que tels n'est donc pas tant établie par des critères "objectifs" (ethnie, langue, coutumes, frontières naturelles...) car ces critères sont variables selon l'échelle, que par des critères historiques (injustices "légitimées" par le temps) et subjectifs (sentiment d'appartenance à un groupe) ce qui explique que cette légitimité évolue au fil des siècles, d'où l'importance de la cohérence et de la cohésion nationales, car l'état tire sa force de la nation qui le compose.
La Gaule unifiée peut défier l'univers, disait le vieux Jules...
Mortelle Pilule
40 ans... de mensonges, d'illusions, de jeux d'apprentis sorciers, dont les tristes conséquenses sont passées sous silence; pourtant, les arguments scientifiques sont légions pour décourager de l'utilisation des contraceptifs à base d'hormones de synthèse, mais ils peinent à émerger de la chape de plomb idéologique qui les recouvre.
Témoin, cette étude de l'université de Berkeley concluant à l'extrême dangerosité des hormones de synthèse (H de croissance...) l'étude notant prudemment que toutefois les oestrogènes et progestatifs de synthèse ne sont pas concernés...?? Donc toutes les hormones de synthèse sont dangereuses, sauf celles entrant dans la composition de nos chères pilules, ça va de soi...
Comme il va de soi que les progestatifs purs (pilules micro-dosées par exemple), qui agissent sur l'endomètre (muqueuse utérine) empêchant la nidation de l'oeuf fécondé sont des contraceptifs, et non des abortifs, bien entendu.
Le mensonge est poussé à son comble quand d'éminents médecins et professeurs d'université affirment que tout cycle différent de 28 jours est pathologique (enseigné en PCEM), ou encore que l'utilisation de la pilule plus de 5 ans augmente la fécondité (site "médical" facile à trouver en première position sur Google add: après vérif, 2ème position), mais aussi que tabagisme et pilule associés ne présentent aucun danger avant 35 ans, etc...
Or le risque est officiellement reconnu: le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), dépendant de l’OMS, a classé la pilule contraceptive parmi les produits cancérigènes du «groupe 1», ceux dont l’action est «certaine». Le Dr Elen Grant, qui avait contribué au développement des contraceptifs chimiques au début des années 60, a écrit un livre intitulé Amère pilule pour en dénoncer les dangers, minimisés par les gynécologues. Le British Medical Journal a révélé qu'en Europe, où Jasmine est commercialisée depuis 2000, et serait aujourd'hui déjà prescrite à 500 000 femmes, 40 cas de phlébites, dont deux mortels, ont été observés chez des utilisatrices de cette pilule combinée.
A ceux qui prétendent encore que la consommation de tabac est certes une contre-indication absolue à la prise d’une pilule combinée (contenant de l’éthynil-estradiol), car l’estrogène présent dans les pilules combinées est susceptible de favoriser la formation d’un caillot dans un vaisseau sanguin fragilisé, mais à partir de l’âge de trente-cinq ans, et pas avant, il faudrait demander d'en discuter avec les femmes, y compris de moins de 30 ans donc pas forcément âgées, qui décèdent à la suite de thromboses, et dont la plupart prenaient la pilule; évidemment, les morts ne peuvent témoigner...
Je me souviens d'un cancérologue expliquant que si la consommation de tabac représentait un risque cancérigène à partir de l'équivalent d'un paquet par jour pendant dix années, la prise de progestatifs associés au tabac, elle, présente un risque d'accident vasculaire immédiat, dès le premier jour...
Sans même entrer dans toutes ces démonstrations scientifique, le bon sens conclue qu'il n'est jamais anodin d'aller contre la nature, de cela au moins vous conviendrez, Messieurs les écolos...
Témoin, cette étude de l'université de Berkeley concluant à l'extrême dangerosité des hormones de synthèse (H de croissance...) l'étude notant prudemment que toutefois les oestrogènes et progestatifs de synthèse ne sont pas concernés...?? Donc toutes les hormones de synthèse sont dangereuses, sauf celles entrant dans la composition de nos chères pilules, ça va de soi...
Comme il va de soi que les progestatifs purs (pilules micro-dosées par exemple), qui agissent sur l'endomètre (muqueuse utérine) empêchant la nidation de l'oeuf fécondé sont des contraceptifs, et non des abortifs, bien entendu.
Le mensonge est poussé à son comble quand d'éminents médecins et professeurs d'université affirment que tout cycle différent de 28 jours est pathologique (enseigné en PCEM), ou encore que l'utilisation de la pilule plus de 5 ans augmente la fécondité (site "médical" facile à trouver en première position sur Google add: après vérif, 2ème position), mais aussi que tabagisme et pilule associés ne présentent aucun danger avant 35 ans, etc...
Or le risque est officiellement reconnu: le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), dépendant de l’OMS, a classé la pilule contraceptive parmi les produits cancérigènes du «groupe 1», ceux dont l’action est «certaine». Le Dr Elen Grant, qui avait contribué au développement des contraceptifs chimiques au début des années 60, a écrit un livre intitulé Amère pilule pour en dénoncer les dangers, minimisés par les gynécologues. Le British Medical Journal a révélé qu'en Europe, où Jasmine est commercialisée depuis 2000, et serait aujourd'hui déjà prescrite à 500 000 femmes, 40 cas de phlébites, dont deux mortels, ont été observés chez des utilisatrices de cette pilule combinée.
A ceux qui prétendent encore que la consommation de tabac est certes une contre-indication absolue à la prise d’une pilule combinée (contenant de l’éthynil-estradiol), car l’estrogène présent dans les pilules combinées est susceptible de favoriser la formation d’un caillot dans un vaisseau sanguin fragilisé, mais à partir de l’âge de trente-cinq ans, et pas avant, il faudrait demander d'en discuter avec les femmes, y compris de moins de 30 ans donc pas forcément âgées, qui décèdent à la suite de thromboses, et dont la plupart prenaient la pilule; évidemment, les morts ne peuvent témoigner...
Je me souviens d'un cancérologue expliquant que si la consommation de tabac représentait un risque cancérigène à partir de l'équivalent d'un paquet par jour pendant dix années, la prise de progestatifs associés au tabac, elle, présente un risque d'accident vasculaire immédiat, dès le premier jour...
Sans même entrer dans toutes ces démonstrations scientifique, le bon sens conclue qu'il n'est jamais anodin d'aller contre la nature, de cela au moins vous conviendrez, Messieurs les écolos...
samedi 1 septembre 2007
Service National
Voilà près de dix ans que les derniers conscrits ont regagnés leurs pénates, et l'idée même de service militaire s'estompe derrière les souvenirs anecdotiques.
Pourtant, service et national sont des mots qui auraient fort besoin d'être remis à l'honneur. Outre l'apprentissage de la vie en communauté, la première expérience professionnelle pour certains, la seconde chance pour d'autres, et toutes les autres composantes positives (négatives aussi, parfois), la notion même de service prime à mon sens sur tout.
Une année (ou plus) de service, rendu à la nation, voilà qui a un sens fort: ainsi s'expriment concrètement la reconnaissance essentielle et le respect que nous devons à notre nation.
De même que je me dois d'honorer père et mère, qui m'ont donné la vie, je dois également honorer mon pays, qui me nourri, me défend... même s'il n'assure pas toujours correctement ce rôle.
Par ailleurs, ceux qui croient en la notion de mérite, relativement à l'acquisition de la nationalité française, devraient réfléchir à la nécessité d'un tel service comme préalable.
Enfin, aux détracteurs du service-militaire-portage-de-cailloux-bains-de-boue-corvée-de-patates, je réponds qu'il existe bien d'autres façons de servir son pays (hopitaux, écoles, travaux publics, informatique...)
Pourtant, service et national sont des mots qui auraient fort besoin d'être remis à l'honneur. Outre l'apprentissage de la vie en communauté, la première expérience professionnelle pour certains, la seconde chance pour d'autres, et toutes les autres composantes positives (négatives aussi, parfois), la notion même de service prime à mon sens sur tout.
Une année (ou plus) de service, rendu à la nation, voilà qui a un sens fort: ainsi s'expriment concrètement la reconnaissance essentielle et le respect que nous devons à notre nation.
De même que je me dois d'honorer père et mère, qui m'ont donné la vie, je dois également honorer mon pays, qui me nourri, me défend... même s'il n'assure pas toujours correctement ce rôle.
Par ailleurs, ceux qui croient en la notion de mérite, relativement à l'acquisition de la nationalité française, devraient réfléchir à la nécessité d'un tel service comme préalable.
Enfin, aux détracteurs du service-militaire-portage-de-cailloux-bains-de-boue-corvée-de-patates, je réponds qu'il existe bien d'autres façons de servir son pays (hopitaux, écoles, travaux publics, informatique...)
jeudi 30 août 2007
Illusion révolutionnaire
Voici un fondamental de l'idéologie révolutionnaire: " du passé faisons table rase ". Assurément, ce programme à lui seul peut justifier la dite révolution, ce qui est bien pratique.
Notons que si cela attire les idéaliste de tous poils et les illuminés de tous crins, il n'y a rien de plus incertain; en effet, tout détruire pour rebâtir sur de bonnes bases implique non seulement que l'ancienne construction n'était bonne à rien, mais aussi que la nouvelle sera meilleure. A ma connaissance, aucune des 2 conditions n'est jamais remplie; pourtant, et malgré les échecs successifs, l'idéologie perdure, et si ses tenants s'acharnent, il ne se trouve pas beaucoup de détracteurs en face pour les discréditer.
Or ce cancer révolutionnaire est aujourd'hui infiltré partout: régimes politiques, gouvernances, culture, arts, moeurs, langues, enseignement... avec ceci de notable qu'il est aisé de détruire, mais très difficile de reconstruire, les rares fois où l'erreur est admise...
Ainsi, nous ne verrons plus les églises romanes rasées pour laisser place au béton, et les armoiries de nos villages s'oublient, remplacées par des logos stylisés; heureusement, il nous reste un peu de rite extraordinaire pour nos oraisons dominicales.
Notons que si cela attire les idéaliste de tous poils et les illuminés de tous crins, il n'y a rien de plus incertain; en effet, tout détruire pour rebâtir sur de bonnes bases implique non seulement que l'ancienne construction n'était bonne à rien, mais aussi que la nouvelle sera meilleure. A ma connaissance, aucune des 2 conditions n'est jamais remplie; pourtant, et malgré les échecs successifs, l'idéologie perdure, et si ses tenants s'acharnent, il ne se trouve pas beaucoup de détracteurs en face pour les discréditer.
Or ce cancer révolutionnaire est aujourd'hui infiltré partout: régimes politiques, gouvernances, culture, arts, moeurs, langues, enseignement... avec ceci de notable qu'il est aisé de détruire, mais très difficile de reconstruire, les rares fois où l'erreur est admise...
Ainsi, nous ne verrons plus les églises romanes rasées pour laisser place au béton, et les armoiries de nos villages s'oublient, remplacées par des logos stylisés; heureusement, il nous reste un peu de rite extraordinaire pour nos oraisons dominicales.
De la force des symboles (Europe)
De feue la constitution Giscard ne subsisterons pas les symboles rappellant une nation dans le futur traité allégé; ces symboles étant principalement hymne et drapeau, j'avoue ma déception.
De fait, je me sais Français avant de me voir Européen, je crois à la souveraineté de la nation, mais je me sens aussi très éloigné de l'Etat Français en place depuis plus de 2 siècles, sans pour autant renier ni ma famille, ni ma patrie.
J'avoue cependant préférer un étendard aux couleurs et à la couronne mariales à un tricolore aux couleurs parisiennes et à la symbolique révolutionnaire; de même sonne mieux à mes oreilles l'ode à la joie, chef d'oeuvre symphonique de Beethoven, que la Marseillaise, air de fanfare, au texte belliqueux, régicide et sanguinaire; sans oublier que Beethoven est le symbole même de l'absurdité eugéniste, lui qui aurait en nos temps eu une probabilité quasi égale à 1 de connaitre in utéro une Interruption Médicale de Grossesse, et donc de ne jamais voir le jour...
Encore n'avons nous plus l'Ecu comme monnaie, ce qui sonnait ma foi fort bien.
Ainsi, pour faire de moi un européen convaincu, il ne faudrait que me proposer la création d'un nouvel Empire Carolingien.
De fait, je me sais Français avant de me voir Européen, je crois à la souveraineté de la nation, mais je me sens aussi très éloigné de l'Etat Français en place depuis plus de 2 siècles, sans pour autant renier ni ma famille, ni ma patrie.
J'avoue cependant préférer un étendard aux couleurs et à la couronne mariales à un tricolore aux couleurs parisiennes et à la symbolique révolutionnaire; de même sonne mieux à mes oreilles l'ode à la joie, chef d'oeuvre symphonique de Beethoven, que la Marseillaise, air de fanfare, au texte belliqueux, régicide et sanguinaire; sans oublier que Beethoven est le symbole même de l'absurdité eugéniste, lui qui aurait en nos temps eu une probabilité quasi égale à 1 de connaitre in utéro une Interruption Médicale de Grossesse, et donc de ne jamais voir le jour...
Encore n'avons nous plus l'Ecu comme monnaie, ce qui sonnait ma foi fort bien.
Ainsi, pour faire de moi un européen convaincu, il ne faudrait que me proposer la création d'un nouvel Empire Carolingien.
mercredi 29 août 2007
A propos de nos clochers
Il parrait que l'Etat est propriétaire de la plupart des édifices religieux;
Il parrait que certains de nos évêques disent "Heureusement!", car il parrait que cela lui revient fort cher en entretien;
Il parrait aussi que plusieurs édifices religieux sont menacés de destruction pour ce motif...
Je sais surtout que les biens appartenant à l'Eglise on été volés par l'Etat à 3 reprises en France (Révolution, Commune de Paris et 1905), et que si cet Etat décidait de faire repentance, donc de rétrocéder à l'Eglise tous les biens spoliés (trésors, édifices, propriétés, domaines agricoles, immeubles...) où de lui procurer une indemnisation équivalente, l'Eglise serait (loin devant l'Etat) non seulement le plus gros propriétaire foncier de notre pays, mais également le plus gros créancier de l'Etat...
Il parrait que certains de nos évêques disent "Heureusement!", car il parrait que cela lui revient fort cher en entretien;
Il parrait aussi que plusieurs édifices religieux sont menacés de destruction pour ce motif...
Je sais surtout que les biens appartenant à l'Eglise on été volés par l'Etat à 3 reprises en France (Révolution, Commune de Paris et 1905), et que si cet Etat décidait de faire repentance, donc de rétrocéder à l'Eglise tous les biens spoliés (trésors, édifices, propriétés, domaines agricoles, immeubles...) où de lui procurer une indemnisation équivalente, l'Eglise serait (loin devant l'Etat) non seulement le plus gros propriétaire foncier de notre pays, mais également le plus gros créancier de l'Etat...
mardi 28 août 2007
Ordinaire et extraordinaire
C'est sous ces deux adjectifs que devront désormais être respectivement qualifiées les formes post-conciliaire et tridentine du rite liturgique catholique romain; ainsi en a décidé le Saint-père Benoît XVI.
Peut-être à cause de celui qui sert au Saint Sacrifice, cela me fait penser au vin: ordinaire, celui qui sort du cubi pour être servi sur la table quotidienne, extraordinaire, celui qui vient de la cave du grand-père, à l'étiquette poussiéreuse où se devine plus que se lit Romane Conti ou Château Petrus (notez l'emploi du latin pour nommer ces grands crus extraordinaires)
De fait, si chacun, en fonction de sa bourse, peut comprendre l'emploi du cru pop' pour la table quotidienne, rares sont ceux qui dénigreront un excellent Côtes de Beaune ou Pomerol; Tout au plus peut-on jalouser ceux qui s'en délectent chaque jour... Voilà assurément l'explication rationnelle à la méchanceté sournoise de certains évêques vis à vis de ceux qui usent fréquemment de l'extraordinaire.
Peut-être à cause de celui qui sert au Saint Sacrifice, cela me fait penser au vin: ordinaire, celui qui sort du cubi pour être servi sur la table quotidienne, extraordinaire, celui qui vient de la cave du grand-père, à l'étiquette poussiéreuse où se devine plus que se lit Romane Conti ou Château Petrus (notez l'emploi du latin pour nommer ces grands crus extraordinaires)
De fait, si chacun, en fonction de sa bourse, peut comprendre l'emploi du cru pop' pour la table quotidienne, rares sont ceux qui dénigreront un excellent Côtes de Beaune ou Pomerol; Tout au plus peut-on jalouser ceux qui s'en délectent chaque jour... Voilà assurément l'explication rationnelle à la méchanceté sournoise de certains évêques vis à vis de ceux qui usent fréquemment de l'extraordinaire.
Ecologie et développement durable
Voilà la nouvelle mode, le nouveau dada des bobos: ceux-là même qui inventèrent le 4x4 de ville... Afin de remettre la nouvelle divinité écolo à la place qu'elle n'aurait jamais du quitter, je me permets de livrer quelques réflexions:
- Tout d'abord, l'écologie même la plus noble ne peut être une fin en soi. Elle n'est que la conséquence visible et naturelle d'une société vertueuse qui se porte bien.
- Ensuite, n'en déplaise aux Grenellistes et autres "Paix verte", notre société est bien éloignée de celle énoncée ci-dessus. Non tant à cause de ses centrales nucléaires qu'en raison de se moeurs.
Je m'explique: la pollution aux oestrogènes de synthèse, résidus des milliards de pilules contraceptives passées des urines aux cours d'eau n'est que la partie émergée de l'iceberg. Quand on songe que notre société, qui s'octroie le qualificatif de "moderne" se pare d'un taux de suicide jamais atteint, avorte massivement (2 à 300000) ses futurs enfants, voit exploser le nombre d'agressions sexuelles, et malgré tout veut nous faire croire que notre pays est en pleine croissance, j'ai un doute quand à la signification du mot durable...
- Tout d'abord, l'écologie même la plus noble ne peut être une fin en soi. Elle n'est que la conséquence visible et naturelle d'une société vertueuse qui se porte bien.
- Ensuite, n'en déplaise aux Grenellistes et autres "Paix verte", notre société est bien éloignée de celle énoncée ci-dessus. Non tant à cause de ses centrales nucléaires qu'en raison de se moeurs.
Je m'explique: la pollution aux oestrogènes de synthèse, résidus des milliards de pilules contraceptives passées des urines aux cours d'eau n'est que la partie émergée de l'iceberg. Quand on songe que notre société, qui s'octroie le qualificatif de "moderne" se pare d'un taux de suicide jamais atteint, avorte massivement (2 à 300000) ses futurs enfants, voit exploser le nombre d'agressions sexuelles, et malgré tout veut nous faire croire que notre pays est en pleine croissance, j'ai un doute quand à la signification du mot durable...
Inscription à :
Articles (Atom)